De la cour
de ferme jouxtant le château, no man's land
abandonné et informe, un jardin a surgi
en harmonie avec le passé de cette place
austère. Après de gros travaux pour
redonner de la fertilité à ce qui
n'était que superposition de déchets
et gravats, c'est, inspiré par la simplicité,
un dessin d'une belle épure qui s'imposa.
Quatre
carrés, bordés de buis sont enclos
par une palissade de fruitiers et de rosiers anciens.
Ils semblent avoir abrité autrefois des
cultures de plantes officinales. Aujourd'hui ils
éclairent le site du bleu intense, dégagés
des 4 grands aplats de lavandes. Les hortensias
rajoutent de la luminosité, mis en valeur
par le blanc des rosiers.
À
peine une dizaine d'espèces végétales
pour intensifier la pureté de l'ensemble.
La circulation
mécanique se cantonne à la lisière
des bâtiments, sauvegardant l'échelle
humaine et l'intimité du jardin lui-même.